09/02/2014
CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"
CHARLOTTE DELBOT
"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"
"Je lui disais mon jeune arbre..."
(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)
Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER
Références:
IN
"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"
© Minuit 1970
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, charlotte delbot, cadavre, clotilde de bayser, adhérer, jeunesse communiste, georges dudach, épouser, assistante, louis jouvet, départ, comédie, épouvante, souffrance, horreur, amérique latine, mariage, entrer dans la résistance, groupe politzer, responsable de publication, lettre française, jacques decour, rédacteur en chef, arrestation, fusiller, mont valérien, incarcération, transfert, romainville, auschwitz, convoi déportation, rescapé, tatouage, ravensbrück, libération, croix rouge, rapatrier, suède, guerre, arbrisseau, sex pistols, prétenders, exploration, connotation, peau douce, bouche, serres, frêne, bouleau, nudité
08/02/2014
C’ÉTAIT HIER, IL Y A SOIXANTE ANS! LES ACTUALITÉS FRANÇAISES: ÉDITION DU 4 FÉVRIER 1954
C’ÉTAIT HIER, IL Y A SOIXANTE ANS!
LES ACTUALITÉS FRANÇAISES
ÉDITION DU 4 FÉVRIER 1954
Avec, pour débuter, les images d'époque de l’inadmissible misère ayant conduit l'Abbé Pierre à lancer son appel mémorable.... resté, nous le savons maintenant, confiné dans un sans suite criminel!
17:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, actualiser, débutant, images inédites, exclusivité, épopée, époque, inadmissible, misère, misérable, sans abris, conduite, abbé pierre, lancer, appel, amnistie, mémorable, mémoriser, maintenance, confiner, criminel, suite nuptiale
AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 1
AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE
1
Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.
Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.
Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.
Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus ample,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, énergie, énergique, vague, vaguelette, soudaineté, animer, animation, désir, puissant, poète, profond, inattendu, retrouver, mot, quantifier, vaste, dévaster, aimer, savoir, rester, pudique, se voiler la face, timidité, minuscule, fraglité, fragiliser, reflet, refléter, pensée, fidèle, miroir, narcisse, imaginaire, plonger, inspiration, accoster, essentiel, déployer, déploiement, nébuleuse, allégorie, conserver, cesser, cessation, envie, affronter, existence, amplifier, amplitude
07/02/2014
T'ES TOI QUAND TU PARLES: «LE BONHEUR, ON S'EXPLIQUE PAS»
T'ES TOI QUAND TU PARLES
(4’12’’)
«LE BONHEUR, ON S'EXPLIQUE PAS»
ELSA DEYNAC
Les gens se confient facilement à la fille au micro. De là à comprendre ce qu'ils disent...
Chaque semaine la fille au micro nous tend une perche.
Enregistrements : octobre 13
Mise en ondes & mix : Samuel HIRSCH
Réalisation : Elsa DAYNAC
12:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, elsa deynac, samuel hirsch, court-circuit, bruit de fond, beauvais, provincial, chambre de bonne, algérie, cochonnerie, gâcher, faire la tête, pot au feu, conservation, fausse alerte, gonfler, siffleur de la goméra, mistral, vent d'autan, tire au flanc
CULTIVER L’ÉCRITURE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CULTIVER L’ÉCRITURE
2
Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.
Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.
(FIN)
P. MILIQUE
09:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écrivain, froid, lumière, raisonner, enliser, enlisement, sables mouvants, indéfini, nuitée, zone, contacter, foyer de subversion, foyer d'infection, découper, découpage, instantané, emblématique, message, allégorique, vision, allégorie, vision idyllique, mélodie, nulle part, pourvoirie, procéder, procédure, épuration, agressive, changement, perspective, aléas, devenir, faire, taire les rumeurs, insidieux, désespérer, inexplicable, accéder, accession, intermittence, face, serein, solitude, s'estomper, brume, fausse, conscience
CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA" (TROIS POEMES)
CHARLOTTE DELBOT
"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"
"Ô vous qui savez..."
"Ma mère..."
"Un cadavre..."
(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)
Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER
Références:
in Aucun de nous ne reviendra
© Minuit 1970
Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, charlotte delbot, cadavre, clotilde de bayser, adhérer, jeunesse communiste, georges dudach, épouser, assistante, louis jouvet, départ, comédie, épouvante, souffrance, horreur, amérique latine, mariage, entrer dans la résistance, groupe politzer, responsable de publication, lettre française, jacques decour, rédacteur en chef, arrestation, fusiller, mont valérien, incarcération, transfert, romainville, auschwitz, convoi déportation, rescapé, tatouage, ravensbrück, libération, croix rouge, rapatrier, suède, guerre, onu, cnrs, collaboratrice, henri lefebvre, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel
06/02/2014
CULTIVER L’ÉCRITURE 1
CULTIVER L’ÉCRITURE
1
L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.
Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.
Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Soulèvement de révolte contre ses propres turpitudes.
(A SUIVRE...)
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, cultiver, cultivateur, culture, terre, enterrer, malaisé, labourer, labour, laborieux, kilomètre, mot, phrase, avancer, trouver, plaisir, imrobable, beauté, user, abuser, enthousiasme, austérité, certifier, certificat, mêler, tempête, incroyable, intensifier, s'imposer, devoir, fondamental, restaurer, saveur, souple, tarabiscoter, suspension, provisoire, mouvementé, alternance, monotone, monocorde, ijustification, justifier, idéologie, soulèvement
ROBERT FRANCIS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 24 NOVEMBRE 2010
05:46 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, robert francis, le bikini, cancéropole, toulouse, amour, mystère, venir au secours, québec, nappes sonores, prndre la main, le temps qui passe, apocalypse, machiavel, courir le risque, garde à vous, ketyh emerson, greg lake
05/02/2014
THIERRY METZ": L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 76 - 83 - 87
THIERRY METZ"
L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 76 - 83 - 87
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
17:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, expérimenter, carte blanche, universitaire, coquelicot, baiser, tendresse, opprimer, feuilles mortes, banquise, exploiter, déstabiliser, maquis
JE DÉNONCE 39
JE DÉNONCE
39
Je dénonce l'Homme
Du prosaïsme agaçant
Dont il fait preuve
Qui l'assujettit
A ne pas offrir davantage
Les qualités d'imagination
Dont il dispose
Et à manquer tragiquement
De cette poésie à laquelle
Chacun pourtant devrait aspirer.
09:57 Publié dans JE DENONCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, dénoncer, dénonciation, balance, délateur, savoir, savant, rester à l'écart, méconnaissance, totale, présence, délicieux, suranné, charme, radieux, radial, intelligence, fulgurant, fulgurance, anonciacion, prosaïsme, agacer, agacement, faire preuve, assujettir, offir, offrande, avantage en nature, qualité, qualifier, imagination, dispositif, déposition, manquer, manquement, tragique, tragédie, aspirer, aspiration
THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 65 - 67 - 71 - 74
THIERRY METZ"
L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 65 - 67 - 71 - 74
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, zone euro, piétiner, civil, temple, ascension, crever, empailler, allemagne, caméléon, aéronautique, vignette, débat
04/02/2014
A L'APPROCHE DE TOI 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A L'APPROCHE DE TOI
2
Ainsi femme aimée, tu es l’exacte et unique qui a submergé le frêle de ma vie.
Tu es si douce à aimer. Jamais je n’ai eu à connaître d’heures plus précieuses
Et à chaque souffle de mon cœur chargé de toi je me sens tissé de tes fibres.
Tu es l’exaltante et inespérée empreinte de lumière poinçonnée sur l’éternité.
Lorsqu’un chapitre de l’existence m’isole de toi, c’est l’obscurité qui s’abat.
La séparation me fragmente. Je m’éloigne de la vie en m’éloignant de toi.
Quand je pense à toi, je pense à une femme débordante d’indispensables.
Vois ce regard attendri que je pose sur toi lorsque mes yeux se caressent à toi.
Écoute ce que chante ma main posée sur toi lors de nos silences arc-en-ciel.
Éprouve mes lèvres glissant de ta joue pour se poser à l’embrasure de ta bouche,
Sur tes lèvres où les miennes fébriles retrouvent, ta douce intensité condensée.
Les mots n’ont pas grand pouvoir en de telles circonstances, je t’aime si au-delà.
Ainsi te dire que je t’aime ne suffit pas, la transe réelle tellement beaucoup plus.
Le temps qui passe me rapproche de toi. Me rapproche de nous à l’inéluctable.
(FIN)
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, femme, aimée, exact, unique, submerger, frêle, vie, douce, amer, connaître, heure, précieux, précision, chacun, souffle, coeur, charger, se sentir, tisser, fibres, exalter, inespéré, empreinte, lumière, poinçonner, éternité, chapître, existence, isoler, isolation, obscurité, s'abattre, séparation, séparer, fragmenter, fragmentation, s'éloigner, penseur, déborder, indispensable, voir, regard, attendrir, poser, yeux, se caresser, écouter, chanter